Environnement

Internal 01Goodwin Sands et une à®le déserte de bancs de sable située en dehors de toute zone désignée comme protégée.

L’estuaire de la Tamise, par contre, est le lieu de nombreuses zones de conservation, dont plusieurs zones de la Convention Ramsar (zones humides cà´tià¨res) l’estuaire de la Tamise et leur secteur de protection des oiseaux sauvages des Marshes , ainsi que la zone spécifique de conservation de la cà´te du Thanet qui protà¨ge une gamme d’espà¨ces d’habitat d’animaux sauvages. Une des raisons principales de la désignation de ces zones comme zones protégées se trouve àªtre la particularité du sol et de la ressource alimentaire des oiseaux. Le nombre d’oiseaux et donc le risque de collision pour les avions et beaucoup plus élevé pour un aéroport situé aux alentours de ce territoire.

Zones protégées

Zones protégées

La protection environnementale n’est pas l’unique contrainte pour la construction d’un aéroport dans l’estuaire de la Tamise. L’estuaire est en effet fréquenté par de nombreuses voies de navigation et là  o๠il n’y a pas de trafic maritime, des parcs éoliens sont actuellement construction : certains de ces parcs éoliens sont actuellement déjà  construits alors d’autres disposent d’ores et déjà  de permis de construction. Le fait de retirer la concession auprà¨s du gestionnaire d’un de ces parcs éoliens aurait des conséquences juridiques considérables, dans la mesure o๠cela serait màªme possible.

Dans la partie ouest de l’estuaire, il y a une autre contrainte, l’épave du navire transportant des munitions de la Deuxià¨me Guerre mondiale le SS Richard Montgomery. Il y avait aussi le problà¨me de la proximité du terminal méthanier de L’Isle of Grain, la deuxià¨me plus grande installation de stockage de gaz naturel liquéfié au Royaume-Uni. L’aéroport interzonal de Goodwin ne présente aucune de ces contraintes. En outre, contrairement aux autres sites proposés, aucune maison ne devrait àªtre détruite pour la construction de cet aéroport. De plus, l’acquisition du site devrait àªtre simplifiée, car il appartient à  la couronne britannique.

Le brouillard peut àªtre un des éléments perturbateurs pour les aéroports cà´tiers. En 2010, le modà¨le de prévision climatique UKCP09 du département d’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales stipule qu’à  l’est du Kent, la fréquence de brouillard est identique à  celle de l’aéroport de Heathrow. . D’autres recherches indiquent que la fréquence de brouillard à  l’intérieur de l’estuaire de la Tamise est 30 % plus élevée que celle de Goodwin, probablement à  cause du niveau de la pollution dans l’estuaire ou bien en raison des vents plus forts sur Goodwin.

L’espace aérien du sud-est de l’Angleterre est encombré. En conséquence, aucun projet de construction n’est possible sans une modification du trafic aérien. Ces décisions doivent àªtre vérifiées par les autorités de contrà´le aérien en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Cela s’applique à  tous les nouveaux aéroports proposés qu’ils soient situés dans l’estuaire de la Tamise, à  Goodwin ou sur terre. Cette question a suscité de nombreux débats au sein du NATS (principal organisme de gestion du trafic aérien du Royaume-Uni) qui estime que le problà¨me n’est pas insurmontable bien qu’une étude approfondie du trafic aérien sera nécessaire pour évaluer comment un nouvel aéroport pourra àªtre intégré. Si plusieurs aéroports sont à  l’étude, une seule étude trafic aérien devrait suffire pour évaluer et comparer chaque possibilité.

 

Comments are closed.